Shinra: Bureau du personnel haut placé

Il faisait beau, un ciel sans nuage et une chaleur avoisinant les 35° celsius à l'ombre. Le soleil était haut dans le soleil et il devait bientôt 14 heures. Qui pouvait rêver de mieux pour bronzé une telle journée?
D'ailleurs, c'est ce que faisait Kimberley sur un petit bateau privé de la société. Pourquoi se privé quand tout est prix en charge?

Elle avait fini par signer ce contrat avec son client un peu en avance. Un contrat sur le rachat d'une parcelle de terrain qu'un agriculteur proche de Costa Del Sol ne voulait pas vendre.
Au début, le Président voulait tout simplement envoyé un Turk résoudre l'affaire mais le monsieur était assez influent et pour éviter d'avoir de la mauvaise pub dans cette partie du continent, il était plus sage d'envoyer Kim s'occuper de l'affaire.

Le têtu n'avait plus trop le choix, Kim a tout montrer du doigt une route sur le plan cadastrale appartenant à la société, qu'elle la fermerait et que rameuté une horde ~~de vampires~~ d'avocats aux dents longues ne changerait rien qu'il coulerait sa propre boite.

Bref, le contrat a été signer plus vite que Kim le pensait et elle en profite bien en bronzant sur son transat tout en sirotant un soda à la framboise.

*Payé par la Shinra pour bronzé... Mais quel pied!*

Se contentant de s'étirer les bras en les passant au dessus de sa tête, une ombre passa au dessus d'elle. Elle se mit jusqu'à même parler seule insulter cette ombre

"Hmm??? Un nuage qui me fait parasole de ce temps là? Dis tu peux dégager de là toi? Tu ne vois pas que je bronze?"

Elle leva légèrement ces lunettes pour voir ce nuage là. Au lieu de ça, c'est un immense tsunami qu'elle vit se diriger sur elle. Effet garantie avec une jolie chute de son transat et une situation plutôt comique digne des mangas... Si ce jour là elle n'avait pas vu sa vie défiler devant ses yeux.

"BWWAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!"

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"BWWAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!"

C'est avec un sursaut qu'elle se leva et bascula de son siège, atterrissant le cul le premier sur la moquette. Encore un peu elle s'assommait contre le mur derrière elle, ne se contentant que de taper légèrement l'arrière du crâne. Regardant autour d'elle tout en se relevant, Kim se rendit vite compte qu'elle était tout simplement dans son bureau et les quelques personnes qui regardait par la porte entrouverte pour voir ce qui venait de s'y passait, la femme devina facilement qu'elle venait aussi d'hurler durant son réveil.

Elle fit un léger signe de la main droite pour dire aux témoins de s'occuper de ce qui ne les regardait pas.

"Y a rien à voir, retournez bosser, vous êtes payé pour ça après tout."

De l'autre main, elle se frotta l'arrière du crane. En guise de punition de s'être endormi en plein boulot, elle avait le droit à une bosse.

*Putain de cauchemar, c'est la même chose chaque semaine... A force je le connais celui là...*

Kimberley finit par se rassoir, ouvrant son livre de compte et voir d'un peu près les dépenses du secteur de l'armement.

*Cette timbrée de Scarlet ne pouvait pas refourguer ça à quelqu'un d'autre?!? Qu'est ce que j'en ai à faire que... Waow... 375 Gils rien que pour des rames de papiers et de l'encre dans ce secteur là... Ca ne m'étonnerais pas qu'un abruti s'amuse encore avec la photocopieuse...*

A l’extérieur de la Tour Shin-Ra, il pleuvait. Fort contraste avec ce qu’on pouvait trouver sur les plages de sable fin de la Costa Del Sol. Dans son bureau, le dossier de son siège tourné vers la porte, le président Rufus regardait la pluie s’abattre sur les fenêtres, plongés dans des pensées diverses et variées. Beaucoup de choses le tracassait en ce moment, notamment l’image de la Shin-Ra auprès de la population, même s’il savait qu’il avait fait de nombreuses erreurs dans le passé, il était encore temps de relever la tête et de recommencer. Il n’y avait eu personne pour relancer le secteur de l’énergie et il n’avait pas été difficile de reprendre le monopole dans ce secteur tout en évitant ce qui avait fait les jours sombres de la Compagnie. Pourtant de nombreuses devaient être faites et la Shin-Ra s’occupait aussi de la sécurité dans la ville. Les choses redevenaient comme avant… Il ne fallait plus que ça dérape.

La sonnerie du téléphone le sortit de ses pensées vagabondantes. Il se retourna, faisant pivoter son fauteuil et décrocha le combiné. Un coup de fil important… Comme il en était de tous ceux qui parvenait à déranger le Président. Raccrochant, il se leva, jeta un dernier regard à la fenêtre et attrapa son blouson d’un blanc aussi pur que la neige qui vient de tomber. Il sortit de son bureau, et commença à marcher dans le couloir. Il savait très bien où il allait. Entrant dans l’ascenseur, il descendit de quelques niveaux. A son arrivée à l’étage, les plus silencieux des murmures se turent, laissant place à des « Bonjour Monsieur » auxquels il ne répondait que d’un signe de tête. Enfin il aperçut sa destination. Poussant la porte entrouverte, il ne fit qu’un pas à l’intérieur du bureau avant de frapper deux coups sur la porte ouverte et de dire :

« Mlle Dolovane ? »

En temps normal, elle se serait contenter de répondre un "Hmm?" en guise de répondre tout en ayant les yeux fixés sur sa calculette. Elle frôla limite la catastrophe en y réfléchissant bien peu être grâce à la porte où elle reconnut assez facilement la voix de son patron. Le seul bémol, le temps qu'elle dise d'entrer, elle n'a pas eu le temps de se relever assez vite.

"Entrez... Bonjour Monsieur le Président."

C'est vrai qu'il y avait des gens qui passait tous les jours dans son bureau. Kimberley est un peu le point de passage obligatoire quand il s'agit de lui remettre tout ce qui se concerne de près ou de loin la comptabilité, surtout durant cette dernière année. Mais c'était bien la première fois que le Président en personne mettait les pieds dans son bureau. D'habitude, quand il s'agissait d'aller le voir, c'était Kim qui se déplaçait après qu'elle est reçu un coup de téléphone.

"Qu'est ce qui vous amène? Vous êtes ici pour parler de la prochaine réunion qui va se dérouler demain?"

La réaction de la jeune femme était, bien sûr, on ne peut plus prévisible. Après tout, il savait que se retrouver face à son patron n’était pas très courant, et tout ceci était plus ou moins voulu. Alors qu’elle l’invitait à entrer, chose qu’il s’était pris la peine de se permettre seul, il fit quelques pas supplémentaires en avant et en simple réponse à son bonjour, il referma la porte derrière lui, décourageant ainsi les multiples regards qui convergeaient alors vers le bureau de mademoiselle Dolovane. Une manière, également, de bien faire comprendre qu’il ne souhaitait pas être dérangé, et, pour Kimberley, que le sujet allait être d’importance.

Son visage s’éclaira d’un sourire négligent lorsqu’elle évoqua la réunion qui devrait avoir lieu le jour suivant. En effet, elle devait très bien savoir que s’il voulait lui parler de cela, il ne serait pas venu en personne dans son bureau. Après tout, il ne se déplaçait pas pour des choses qui n’en valaient pas la peine. Restant silencieux un moment, il regarda l’extérieur à travers les vitres du bureau où il se trouvait. La vue n’était pas aussi imprenable que dans son bureau, mais elle n’était pas si mauvaise non plus.

« - Je pense que vous vous doutez que si j’avais à vous parler de la réunion, je ne serais pas ici. Ce qui m’amène est bien plus sérieux. »

Il fit quelque pas de plus et s’installa dans le fauteuil qui se trouvait devant le bureau de la jeune femme. Son regard d’un bleu azur se plongea dans ceux de Kimberley.

« - Nous avons un projet énergétique en cours, très important, une sorte d’expérimentation primordiale. Pourtant nous avons un problème, et j’aimerais que vous veniez avec moi pour vous en charger. »

S'asseyant elle aussi, Kimberley réajusta ces lunettes par la même occasion. La regarder dans les yeux était bien l'une des seules choses qui la déstabilisait, le coupable n'est rien d'autre que son strabisme. Elle est loin d'être fatigué vu qu'elle a rattrapé des heures de sommeil au bureau et le fait qu'elle porte des lunettes depuis des années mais les vieilles habitudes ne se perdent pas si facilement. C'est que loucher devant son patron, ça craint...

"Oui, je vois où vous voulez en venir. Depuis le réveil de la planète, les centrales de Midgar sont bonnes pour la ferraille et seul celle de Nibelheim n'a pas été trop endommagé."

La jeune femme marqua une petite pause, refermant le livre avant de le mettre sur la pile de dossier. Quelqu'un allait être heureux de ne pas avoir ce bilan à 16 heures, le lendemain c'était réunion et sans chiffre, cela n'allait pas le faire.

"Qu'il s'agisse oui ou non de "reconstruction de centrales", il faut savoir que l'on risque d'avoir bien plus de problème que par le passé avec ces biens pensants et autres écolos qui ont la nostalgie de nous voir couler définitivement. Que l'on a oui ou non la main mise sur l'armée ne change rien. Et je crois qu'Avalanche est en tête de liste pour ce genre de chose."

Kim afficha un petit sourire tout en fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir. Peu importe le projet, elle connaissait la raison de sa venue. Avec un peu de chance, elle va même se débarrasser de ce regard qui la déstabilise souvent.

"L'argent, toujours l'argent... J'imagine que c'est la raison de votre visite et que vous n'êtes pas là pour voir mes beaux yeux? Pour répondre à votre question, ce n'est pas un problème. Si le projet est un succès et qu'il fait bonne impression devant nos actionnaires, il nous suffira d'émettre plus d'actions pour le financer. Mais si vous pouviez m'en dire un peu plus d'abord. Depuis tout à l'heure, je parle toute seule et je me base que sur des suppositions."

Regarder la réaction de ses employés était toujours la première chose que faisait le Président lorsqu’il se trouvait en face d’eux. Ce n’était là en rien une lubie sadique ou autre, mais simplement une curiosité : savoir si ses employés avaient peur de lui, se souciaient de leur image devant lui, ou se consacraient uniquement de l’essentiel, c'est-à-dire de leur travail. Il y avait des gens dans les trois catégories, mais, heureusement, la première se vidait petit à petit. Alors qu’il la regardait patiemment sans mot dire, il l’écouta parler. Elle avait effectivement raison, concernant les réacteurs de Midgard, et cet état de fait était la cause de sa visite, du moins indirectement.

Il la regarda également fermer le livre qui se trouvait devant elle et le mettre sur une pile de dossier. Il devait s’agir un livre de comptes, une lecture passionnante, s’il en était une dans cette entreprise… Ce qu’il entendit ensuite le surprit au plus haut point, sans toutefois que cela s’affiche dans son regard où tout autre partie de son corps. Fixant Kimberley, il se contentait de l’écouter, et d’essayer de comprendre ce qui avait pu faire germer dans son esprit une idée telle que celle-là. Lorsqu’elle termina, il afficha un sourire et répondit :

« - Vos suppositions seraient bonnes si elles ne reposaient pas sur des hypothèses fausses. D’abord, si je suis ici, ce n’est pas pour une question d’argent, du moins pas directement, ni pour vos yeux, bien qu’ils pourraient motiver d’autres visites. »

Amusé, il s’était permis cette remarque parce que c’était dans sa nature.

« - La raison de ma visite est tout autre. Nous devons réaliser un projet énergétique pour remplacer les réacteurs perdus par une autre ressource en énergie qu’aucun écolo ne pourra nous reprocher. Le problème c’est que le site prévu est occupé par un petit entrepreneur qui nous refuse la vente de sa passerelle de terrain. Je vais aller le voir en personne et j’aimerais que vous m’accompagniez pour m’aider dans cette affaire.»

Elle s'accouda à son bureau, détournant son regard vers sa pile de dossier. Ce qu'il n'était pas pessimiste son patron, ou à moins que ça soit Kim qui y soit tout simplement. Les ennemis de la Shinra, ce n'est pas cela qui manque, peu importe si un projet propre voyait le jour et qu'elle arrangerait cette crise énergétique. Mais il était bien trop tôt pour penser ainsi.

"Un empoté? Je vois... J'imagine que l'argent ne l'intéresse pas et qu'il a un minimum de pouvoir. Sinon je pense que vous auriez envoyé un Turk sur place pour le faire signer et vous ne seriez pas là.

Après tout, Rufus devait un peu s'attendre à ce genre de méthode quand il a mis les pieds dans son bureau. C'était connu qu'avec une arme à feu sur la tempe, cela pouvait facilité une signature. Malgré tout, c'était le genre de méthode que Kim utilisait en dernier recours, juger trop dangereuse selon elle. Et donc surement trop dangereuse dans ce cas là.

"Je pourrais faire appel à mon frère pour qu'il enquête sur lui et en savoir un peu plus. Ses fréquentations habituels, si c'est un habitué des bars miteux... Avec un peu d'imagination cela suffirait largement pour trouver un moyen de pression. Tout le monde à quelques choses à cacher et je ne crois pas qu'il fasse parti d'une exception."

Regardant de nouveau son patron.

"Parce que je ne pense pas que vous vous déplaciez ne change grand chose. On m'a suffisamment rigolé au nez dans le passé pour savoir que deux ou trois photos peuvent rendre les hommes bien plus coopératif."

Bien assis, au fond du fauteuil, il écoutait la jeune femme. Décidément, il avait bien fait de venir en personne. Déléguer avait ses avantages, mais voir et entendre par soi-même était souvent très intéressant. L’idée d’enquêter était très bonne et l’aurait été encore plus s’il n’y avait pas déjà pensé et lancé les recherches par lui-même. Après tout, il avait suffisamment « négocié » d’affaires de manière plus ou moins musclées pour savoir que ce n’était pas toujours l’argent qui pesait le plus dans la balance. Mais le plus intéressant dans tout cela c’est qu’elle avait détourné le regard. Avait-elle peur ? Ou plutôt cela la dérangeait-elle ? Intéressant…

« - Non, je n’ai pas demandé à un de mes Turks de faire le travail pour les raisons que vous avez mentionnée. Toutefois, ce ne sera pas la peine de déranger votre frère, j’ai déjà demandé une recherche approfondie sur notre individu. Vous recevrez les détails à notre arrivée là-bas, à vous d’en tirez un maximum profit si vous le pourrez. Vous ou quelqu’un d’autres si vous ne désirez pas venir avec moi. »

L’invitation était sans appel, il pouvait parfaitement faire appel à quelqu’un d’autre, mais il avait choisi mademoiselle Dolovane pour des raisons qu’il n’avait pas à énoncer. Du moins pas encore. En cas de refus, il se contenterait de trouver une autre personne.

« - Et je compte tout de même me déplacer, j’aurai peut-être dû le faire dès le début. De toute façon, je n’ai rien de mieux à faire pour le moment. Et il sera plus facile de m’indiquer vos résultats de vive voix plutôt que par téléphone. »

Il se leva, puis se dirigea vers la porte. Avant de l’ouvrir, il se retourna :

« - Alors, je vous compte du voyage ? »

S'appuyant de nouveau sur le dossier de son siège. Qu'il le veuille ou non, il y avait de fortes chances qu'elle passe quand même ce coup de fil. C'était son travail après tout.

"Si vous me donniez le numéro de référence du dossier et le nom du client, vous pouvez me compter parmi le voyage."

Cela sonnait comme un oui, rien que pour le fait d'éviter ce maudit bilan. Kimberley voulait au moins prendre la peine de feuilleté attentivement ce dossier.

(HJ: MJ es-tu là? Je risque d'avoir besoin de toi pour le contenu de ce dossier Razz

)

Rufus était amusé par la réaction de Kimberley. C’était, pour ainsi dire, ce qu’il attendait d’elle, car il ne voyait personne d’autre remplir ce job. A la demande de la jeune femme, il sourit et répondit :

« - Pour les détails, ils vous seront fournis lors de notre voyage, dans l’hélicoptère. Nous décollons dans une heure, soyez ponctuelle, comme d’habitude. »

Il ouvrit ensuite la porte et alors qu’il allait sortir, il se retourna, et rajouta, assez fort pour que les petits curieux entendent :

« - Ne prenez pas d’affaires trop chaude, la Costa del Sol n’est pas réputée pour son climat polaire. »

Puis il sortit en refermant la porte, reprenant le chemin de son bureau.

Le regardant partir, Kim finit par laisser tombé son front sur son bureau.

"Galère... C'est à se demander si tout le bâtiment est au courant de ma petite virée sur le bateau. Le ragot a même été jusqu'au bureau du patron..."

Kimberley finit par se ressaisir. Elle n'aimait pas trop le fait qu'elle ne sache rien sur ce qu'on lui demande de faire mais au moins, elle savait une chose: sa destination allait être Costa Del Sol. A savoir si c'était les cocotiers ou bien la banlieue bien crade que l'on ne montre jamais au touriste était autre chose mais au moins, elle savait cela.

Elle décrocha son téléphone, pianotant le numéro de son frère. Il n'allait pas beaucoup l'aider mais si il pouvait lui donner certaines adresses de ses contacts, cela serait une bonne chose quand elle arriva sur place.

"Allo? Bonjour frangin, c'est Kim."

(HJ: Je vais quand même avoir besoin du meujeu ^^)

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